Préface

Depuis quelques années, j’ai inscrit mes vols sur la Netcoupe à la demande des dirigeants de mon Club de Bordeaux. J’ai pris pour habitude, petit à petit, d’écrire des commentaires destinés à partager mes émotions, mes difficultés, mes joies et mes galères avec ceux que cela pouvait intéresser.

Un lectorat modeste mais fidèle m’a encouragé à continuer. Au cours des années, plus par gag que par prétention littéraire, j’ai étoffé mes commentaires. Tout ceci a fini par donner un journal de vol, quelque peu hétéroclite, qui n’a d’autre ambition que de donner envie à ceux qui en rêvent, mais aussi à ceux qui sont déjà pilotes, de voler, mais peut-être de façon différente ; il est bon, de temps en temps, de regarder d’avantage les splendeurs du paysage que de calculer une « moyenne » à la recherche d’une performance. Celle-ci doit être au service de notre épanouissement personnel. Plutôt que l’illusoire souci d’être « meilleur que l’autre », il convient de tâcher d’être « meilleur qu’hier ».  Entre compétition et contemplation, je trouve cette seconde d’avantage utile, plus encore ; indispensable.

Bien sûr, nous sommes tous en quête d’un Graal vélivole, compétiteurs comme nos champions ou vélivoles du dimanche comme votre serviteur.

Le lecteur aura compris qu’il ne s’agit pas ici d’un texte qui concurrencera ceux des grands pilotes de planeur Reichmann ou autres… Vous remarquerez que je ne cite pas de vélivole vivant de peur d’oublier les jaloux à venir ou de citer les futurs ingrats.

Ce petit texte peut se déguster par petites gorgées ou tout d’un trait, si l’ennui ne vous gagne pas.

Alors bons vols à tous et bonne lecture.

Jean-Marie Alard

 

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